Ce livre met en scène Thomas, Michel et Marie, une fratrie qui rivalise de mal-être, et autour de laquelle gravitent Marin l’antiquaire, ainsi que Mathieu, un ami de la famille. Michel a perdu l’envie d’enseigner et erre dans son condo-musée ; Marie trouve refuge dans la poursuite du confort domestique ; et Thomas veut partir.
Pris entre deux mondes, celui qui accumule les biens comme source du bonheur et celui, à venir, qui vacille et se dématérialise, les personnages de cette histoire cherchent un ailleurs qui n’existe peut-être plus.
Un parc pour les vivants, c’est un road movie sur fond d’inventaire des choses humaines en voie de disparition, où le passé trop récent de l’Amérique du Nord se manifeste dans toute sa sauvagerie.
La maison d'édition :
Le Cheval d’août éditeur est dirigé par Geneviève Thibault, fondatrice et ex-éditrice de La Mèche. En 2014, elle crée sa propre structure et s’entoure d’une équipe de grande allure, avec Daniel Canty à la direction artistique, Xavier Coulombe-Murray au design, et Maxime Raymond Bock à la révision.
Le livre de Sébastien La Rocque a été pour moi un véritable coup de cœur ! C’est un livre avec une structure bien dessinée, une narration passionnante et un langage qu’on peut présumer ironique ou dramatique en fonction du moment. Ce livre riche en contenu dénote la maturité artistique de l’écrivain, capable d’aborder chaque sujet avec un style génial et spécifique. « Un parc pour les vivants » est un vrai cadeau ! Imaginez-vous qu’il s’agisse une boîte à musique ancienne, comme un des objets collectionnés par Marin dans le livre. Le lecteur n’aura qu’à ouvrir le couvercle de la boîte et observer les personnages qui se déplacent au rythme de la douce musique, il sera alors hypnotisé par ce spectacle. À la fin, le lecteur fermera le couvercle de la boîte, il aura un regard rêveur et mélancolique puisque la musique sera finie et que le livre sera terminé ! À lire absolument !