Si les dieux incendiaient le monde (2021 )

DOURSON Emmanuelle

Une famille déchirée que le destin va rassembler lors d’une extraordinaire soirée.

Il y a Jean, le père ; Clélia, sa fille aînée ; Albane, la cadette que personne n’a revue depuis que sa sœur lui a volé l’homme qu’elle aimait, quinze ans plus tôt ; Yvan, que Clélia a épousé depuis. Et Katia, leur fille, qui de cette tante disparue sait ceci : elle vit à New York, est devenue une célèbre pianiste, son souvenir hante encore ses parents. Leurs vies basculent le jour où Jean apprend qu’Albane doit donner un concert à Barcelone et décide de s’y rendre. Chacun, à sa manière, devra y assister.

Magistral, ce premier roman est une prouesse littéraire, une épopée où d’une voix, celle de l’énigmatique narratrice, le destin d’une famille est retracé avant d’être à nouveau chamboulé. Y gronde la rumeur de notre monde incendié, appelé lui aussi à se retrouver pour survivre.

  • - Année de publication : 2021
  • - Pages : 256
  • - Éditeur : Grasset
  • - Langue : Français

A propos de l'auteur :

DOURSON Emmanuelle :

Née en 1976 à Bruxelles, Emmanuelle Dourson a fait des études de lettres. Si les dieux incendiaient le monde est son premier roman.

(c)Laure-Geerts

La maison d'édition :

Grasset :

Bernard Grasset fonde les Éditions Nouvelles en 1907 et publie plusieurs livres, souvent à compte d'auteur, comme le premier livre d'un certain Marcel Proust : Du côté de chez Swann. Installé rue des Saints Pères, les Éditions Grasset y sont toujours.

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  • Paola - Groupe Esprit Livre - Turin
    7 février 2022

    Racontée par la voix off de la mère morte, l’histoire d’une famille déchirée à la fois par l’égoïsme et la fatalité. Tous les personnages souffrent de leur côté de la situation qu’eux-mêmes ont contribué à créer, jusqu’au dénouement final. Ce roman ne m’a pas laissée indifférente, loin de là, mais je ne peux pas dire de l’avoir vraiment aimé. En particulier, j’ai trouvé le langage fastidieusement cryptique par endroits, quand – je suppose – il se voulait plutôt poétique. Du moins, c’est ce que j’ai ressenti. En revanche, j’ai apprécié le rythme « crescendo » de l’écriture s’approchant de la fin, créant - pour ainsi dire - le suspense, comme dans un polar.