Sanglier (2017)

RAMEAU Dominique

Sybille débarque fortuitement à la campagne, dans une maison qu’on lui prête une semaine. Elle est d’abord perdue, très seule ; mais les rares habitants qu’elle rencontre sont chaleureux. Et surtout dehors, toutes ces choses qu’elle ne connaît que de nom, grillons, oiseaux, herbes, l’intéressent.

Syb tâche d’en savoir plus. Dynamique et intrépide, elle multiplie les sorties, les explorations, les expériences ; le jour, la nuit ; sur les rochers, dans l’eau glacée, au fond d’un pré. Elle prend des risques. Pour rejoindre les vaches, les lézards, les sons bizarres, la lune, elle invente, varie les approches, dessine, rêve.

C’est très physique : elle se cogne, s’essouffle, se blesse aux ronces et aux barbelés. Mais elle n’a pas froid aux yeux. Sa solitude semble ici normale : renard, âne, vieille dame farouche et rieuse, adolescente étrange et attirante.

Chaque jour de cette petite semaine l’éloigne davantage de ce qu’elle maîtrise, l’ouvrant à l’inconnu du monde ; elle s’y livre sans retenue.

Un roman bref, à une seule aventure et cent cinquante deux herbes, bêtes et gens.

  • - Année de publication : 2017
  • - Pages : 125
  • - Éditeur : Corti
  • - Langue : Français

A propos de l'auteur :

RAMEAU Dominique :

L’auteur, comme la plupart des ovnis littéraires de chez Corti, est, pour le moment, totalement inconnu.
Naissance en 1947. Enfance tranquille, adolescence ravagée. Étudie de façon chaotique la philosophie, puis la littérature.
Pratique la méditation, la promenade.
Après des péripéties et près de quarante ans de travail, vit avec sa femme dans le Morvan. Sanglier est son premier roman publié.
Il obtient pour le livre le Prix de la page 112 2017.

La maison d'édition :

Corti :

José Corti (J. Corticchiato, 1895-1984), d’origine corse, a ouvert dès 1925 une librairie au 6, rue de Clichy à Paris. Il a commencé à éditer la plupart des auteurs surréalistes, ses amis: Breton, Éluard, Aragon, Char, Péret, Crevel, Dali.

5|5
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  • Julia Alvarez
    26 février 2018

    Immersion totale, à nu, dans les chemins de traverse, les odeurs de branchages et d'humus, les vols de lucane, et le plaisir des rayons de lumière sur la peau.