Sur le pont du paquebot, des dizaines de femmes bruyantes, jacassant comme à une fête de charité. En 1930, elles traversent l’Atlantique pour aller se recueillir sur la tombe de leur fils ou de leur mari, soldats américains morts pendant la Première Guerre mondiale. Elles viennent de tous les coins d’Amérique.
Catherine Troake est l’une d’elles. Elle a perdu son fils dans les premiers jours du conflit, il avait dix-huit ans. Reste le chagrin raconte son histoire et cette étrange traversée à bord de l’America.
La maison d'édition :
Les Éditions JC Lattès, fondées en 1968, sont ouvertes sur tous les domaines de la curiosité contemporaine et s'illustrent par de nombreux succès avec leurs auteurs tels que Serge Bramly, Marc Dugain, Delphine de Vigan, Grégoire Delacourt, Muhammad Yunus mais aussi des auteurs internationaux comme Stephenie Meyer ou Dan Brown.
Un groupe de femmes américaines, ayant perdu un mari ou un fils au cours du premier conflit mondial, se retrouve sur un paquebot l’emmenant en France. Elles vont se recueillir sur la tombe de leur cher, dont le corps n’a jamais été rapatrié. La protagoniste, Catherine, est aussi du voyage et ce roman en retrace le profil et le vécu. Vu le sujet – au demeurant assez insolite - et vu le titre, je m’attendais à une histoire profonde et plutôt touchante. J’étais même prête à sortir mon mouchoir et à m’apitoyer sur le sort de toutes ces femmes en détresse. Ou - au contraire - à admirer leur tenue digne, sèche et courageuse face à l’adversité. C’est selon. Eh bien, non. J’ai lu un livre, somme toute, assez superficiel et ennuyeux, dont la protagoniste principale est, ô combien, égoïste et antipathique. Pas moyen, pour moi, de ressentir la moindre empathie vis-à-vis de ce personnage. Ni des autres, d’ailleurs. Je ne pense pas que l’auteur ait souhaité susciter ce type de réaction en écrivant son roman, et donc évidemment c’est moi qui ne l’ai pas compris.
Un roman historique et en meme temps une analyse de sentiments qui se sont figiés au moment du départ à la et plus encore au moment de l'annonce de la mort. Comme si tout ce qui devait arriver était déjà écrit. Le déspoir froid et absolut et donc distant des autres et de leur douleur qui ne peut pas etre partagée