Janvier 2011. Les journaux sont censurés, les informations se diffusent sur Internet et un murmure parcourt la Tunisie : la rue gronde. Mehdi, un jeune journaliste, tourne en rond dans sa cellule, sans savoir ce qu’il va devenir. La Cellule, elle, sait tout, elle a vu ce que les geôliers ont fait aux autres prisonniers. Dehors, Essia s’inquiète de la disparition de Mehdi, son nouvel amour. Elle part à Sfax, sa ville d’origine, pour tenter de le retrouver. À Tunis, Yacine, le père d’Essia, se rappelle l’indépendance. D’ailleurs, il a mal sous le pied gauche, comme au départ des Francais en 1956. Mehdi est encore le seul à le comprendre : c’est une révolution.
La maison d'édition :
Les Éditions JC Lattès, fondées en 1968, sont ouvertes sur tous les domaines de la curiosité contemporaine et s'illustrent par de nombreux succès avec leurs auteurs tels que Serge Bramly, Marc Dugain, Delphine de Vigan, Grégoire Delacourt, Muhammad Yunus mais aussi des auteurs internationaux comme Stephenie Meyer ou Dan Brown.
Une construction originale pour raconter la Tunisie de janvier 2011 . La révolution du jasmin vue par plusieurs narrateurs dont « la cellule de la prison » . De beaux et forts personnages . Bravo
Tunis Janvier 2011 : quelque chose commence à gronder dans les rues. A la suite du geste désespéré d’un jeune sans espoir de trouver un travail et une vie digne , la révolte va s’installer dans le pays. Les journaux sont censurés mais internet diffuse des informations qui vont nourrir la révolution. La jeunesse tunisienne ne veut plus de Ben Ali On découvre Mehdi, emprisonné, torturé car ses articles sont contre le gouvernement. Essia, jeune Franco-tunisienne, libre dans sa tête et dans ses moeurs est amoureuse de Mehdi . Inquiète de sa disparition, elle part à Sfax, ville d’origine du jeune homme. On y rencontrera sa grand-mère qui a peur de la révolte qui monte mais qui va étonnamment nous surprendre. Et puis il y a le Père d’Essia, pharmacien marié à une française, tout cela lui rappelle l’indépendance. Nous voilà plongés au cœur de la révolution du jasmin, elle décrit ses 3 semaines qui ont changé la Tunisie et les pays voisins avec talent et sensibilité. Un récit avec les voix des femmes, les voix masculines, les voix des victimes et le mur de la prison qui parle aussi, toutes ces voix décrivent la peur, l’humiliation, la torture. L’auteur a écrit ce roman avec des notes prises pendant la révolution du Jasmin qu’elle a suivi à distance. Elle possède grâce à ses parents la double culture française et tunisienne. L’écriture est simple, des paragraphes courts, des scènes d’amour très sensuelles et osées. Un très beau roman écrit avec finesse, à fleur de peau. Ce sont des moments tragiques et intense. Mais c’est beau quel paradoxe !! L’écriture est poétique malgré les horreurs décrites et l’amour est le plus fort et sera le gagnant. Le roman est bien construit mais un peu court Le sujet est traité au travers essentiellement de 2 personnages sur un fond d’une belle histoire d’amour, la révolution du Jasmin a certainement eu des livres plus denses. Une belle écriture fluide, accessible et agréable, j’espère qu’ il y aura d’autres romans, elle est prof de lettres à Madagascar. J’aimerais bien rencontrer l’auteur. Ses expériences d’enseignante à l’étranger sont certainement intéressantes et ouvrent l’horizon.
Janvier 2011 : les 7 jours qui ont fait tombé le pouvoir “Ben Ali” en Tunisie. La vitalité et l’énergie qui font une révolution. Raconté par Medhi et Essia – par leurs parents. Ils nous font rentrer dans l’intimité d’une famille. Raconté par la Cellule, les murs de la prison. Les murs ont vu, ils connaissent toutes les exactions de la Police Politique. Ils ont tout inscrit. Rappel historique, description de la vie des jeunes en Tunisie. Le livre est bien construit, il se lit facilement, le style est direct.. J’ai beaucoup aimé.
Tunisie : en janvier 2011, la Révolution de Jasmin fait tomber le régime autoritaire de Ben Ali en trois semaines suite à l’immolation de Mohamed Bouazizi, au chômage, à Sidi Bouzid. L’auteure retrace les 9 jours précédent la chute du régime à travers le vécu de quelques protagonistes : Mehdi, jeune journaliste militant internaute incarcéré le matin même, Essia son amoureuse inquiète de sa disparition, Yacine (père d’Essia) à qui les événements rappellent l’indépendance et puis la cellule qui a vu passer beaucoup de misère et de souffrance. Roman choral écrit à la première personne, style simple et écriture fluide, les situations vécues font remonter les souvenirs. Une belle histoire d’amour au cœur de la révolution de Jasmin.
Commentaire de Adama Diallo, professeur de français au Lycée de Ouahigouya (Burkina Faso) Hello Feki nous parle des troubles qui se sont déroulés en Tunisie en 2011. C'est dans le but de faire chuter le régime dictatorial du président Ben Ali, que ces manifestations ont eu lieu. En effet, il était interdit aux journaux de diffuser des informations sur l'Internet, manque de liberté d'expression. Mehdi, un jeune journaliste à été emprisonné pour avoir partagé certaines informations sur Facebook. Ses traces ont été retrouvées. Il ne sera libéré qu'après le départ de Ben Ali. D'autres prisonniers en bénéficièrent également Ces manifestations ont servi à mettre de l'autre dans le pays et rassurer la liberté de ce peuple. Les différents thèmes traités dans cette œuvre sont entre autres la réussite, la torture et la domination, la détermination et la bravoure (Mehdi, malgré les tortures subies en prison, il a gardé son courage pour dépeindre les réalités du pays en étant en prison). Ce qui m'a plu c'est que les personnes victimes des tortures ont toujours eu l'espoir d'atteindre leur but qui est de faire chuter le régime de dictature. Ce qui ne m'a pas plu certaines personnes ont préféré se suicider pour mettre fin aux atrocité auxquelles elles ont été victimes.
Hella Feki nous parle des troubles qui se sont déroulés en Tunisie en 2011.C'est dans le but de faire chuter le régime dictatorial du président Ben Ali,que ces manifestations ont eu lieu. En effet, il était interdit aux journaux de diffuser des informations sur l'Internet, manque de liberté d'expression. Mehdi, un jeune journaliste à été emprisonné pour avoir partagé certaines informations sur Facebook. Ses traces ont été retrouvées. Il ne sera libéré qu'après le départ de Ben Ali. D'autres prisonniers en bénéficient également. Ces manifestations ont servi à mettre de l'autre dans le pays et à rassurer la liberté de ce peuple. Les différents thèmes traités dans cette œuvre sont entre autres la réussite, la torture et la domination, la détermination et la bravoure (Mehdi, malgré les tortures subies en prison, a gardé son courage pour dépeindre les réalités du pays) Ce qui m'a plu c'est que les personnes victimes des tortures ont toujours eu l'espoir d'atteindre leur but qui est de faire chuter le régime de dictature. Ce qui ne m'a pas plu est que certaines personnes ont préféré se suicider pour mettre fin aux atrocité auxquelles elles ont été victimes.