27 mars 2016. Steph est victime d’une tentative de viol et de meurtre au cœur de la nuit. L’onde de choc réveille une blessure profonde autour d’elle et en elle-même ; l’histoire récidive. Puis une question brûle. Toé, qui es-tu ? Steph t’a combattu et t’a résisté. Tu as perdu à la mort, elle a gagné à la vie. Quête profonde de justice, hommage à ce qui pousse vers la lumière, ce roman explore les rouages d’une enquête et la trajectoire d’une victime face au système judiciaire. Geneviève Rioux écrit cette fiction comme on suture des plaies pour les guérir. Le souffle retrouvé, puis retenu jusqu’à la dernière ligne, une question reste toutefois, comme une exclamation : « qui meurt au moment de tuer ? »
A propos de l'auteur :
RIOUX Geneviève : Geneviève Rioux est doctorante en psychologie et écrivaine. Elle prend la parole au nom des victimes de violence. Elle met son amour pour l’écriture et sa recherche de sens au service de son expérience à la fois douloureuse et salvatrice. Même pas morte est son premier roman.
Crédit photo – Jean-Francoois-Dupuis
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Maison phare de Groupe Librex, Libre Expression jouit d’une solide réputation fondée sur la qualité de ses ouvrages. Son champ éditorial privilégie la fiction, la biographie et le récit. La maison publie également les prestigieux livres de voyage de la collection Guides Voir. Depuis sa fondation en 1976, Libre Expression a publié…
C’est l’histoire d’une jeune femme agressée à son domicile par un homme qui s’est introduit chez elle à son insu. Le roman raconte l’agression puis l’enquête policière et la prise en charge médicale, familiale, psychologique et sociale de la victime J’ai trouvé ce roman très fort. Le récit de l’agression est impressionnant et l’attitude de la victime qui ne se laisse pas abattre l’est encore plus. C’est aussi un roman original, écrit à la 3ème personne (« Etendue au sol, elle parvient à peine à inspirer » 1ère page) mais qui du début à la fin s’adresse à « Toé », l’agresseur. Il s’agit manifestement d’une histoire vécue, ce que confirme une recherche sur Internet, mais l’autrice a choisi cette façon de raconter sans doute pour faire place à la victime, à l’agresseur et à la volonté de comprendre. Finalement, le dispositif fonctionne dans une certaine mesure, même si on se heurte à la mauvaise foi de l'agresseur. Bref, j’ai aimé la finesse des analyses, l’immersion au Canada et j’ai été happée par ce livre qui n’a sans doute pas été écrit comme un roman policier mais qui fonctionne pourtant aussi comme tel.