Dans un pays qui n’aime pas les femmes, trois jeunes filles prennent la route pour se rendre à la fête de la Vierge noire, 1 600 kilomètres au nord de la favela où elles ont grandi. Entre Santiago du Chili et le village d’Iquique, elles vont croiser des policiers véreux, les fantômes des victimes de Pinochet, des routiers menaçants, une Dame blanche, des prostituées sorcières, des voyous généreux, un serial killer, des pères en deuil et des mères qui ne pardonneront jamais. Même le froid tremble est un road trip brutal et poétique. Un vent de révolte punk souffle sur cette odyssée tour à tour féroce et tendre. Il s’agit du premier roman de Nicole M. Ortega, fille du Chili, romancière française.
A propos de l'auteur :
MERSEY ORTEGA Nicole :
Nicole Mersey Ortega est une artiste, comédienne, performeuse, écrivaine et metteuse en scène chilienne qui vit et travaille en France. Après un court passage a la Fac au Chili en histoire, puis quelques mois a l’école de théâtre Jacques Lecoq, elle intègre le compagnonnage au NTH8 à Lyon ( 2010-2012) ou elle travaille avec différents metteurs en scène de la région. Au théâtre, elle a travaillé avec Sylvie Mongin-Algan, Matthias Langhoff, Bruno Boëglin, Richard Brunel, entre autres… En performances avec Pierre Huyghe, Yves-Noël Genod, La compagnie du Zerep, Marco Berrettini.
Au cinéma elle joue dans le film de Lucie Borleteau « À mon seul désir » (2023), « Si je suis perdue ce n’est pas grave » de Santiago Loza, « Bonobo » du Zoel Aeschbacher, dans les films d’art de Liv Schulman « Réalisme », « Que Faire », « Le gouvernement ». Elle co-fonde la compagnie Naturtranë ( 2012-2019) où elle écrit et collabore avec, Blandine Pinon, Patricia Artes, Marion Aeschlimann. Sa nouvelle, « Mujeres Arañas », est paru aux éditions Anne Carrière, dans le recueil « Hold-Up 21 » (2023). « Même le froid tremble » (2025) est son premier roman.
La maison d'édition :
Anne Carrière :
Les Éditions Anne Carrière sont fondées par un couple : Anne et Alain Carrière en 1993. Cette maison d'édition indépendante, installée à Paris, porte le nom de sa créatrice, fille de l'éditeur Robert Laffont.