Darfour, 1998. Omanda a neuf ans. Dans son village Hashaba, les mandas veillent sur sa famille depuis des siècles, du haut de la montagne Ha Mara. Comme son père et son grand-père, il sera éleveur de chèvres.
Mais le destin en décide autrement lorsqu’au milieu d’une douce nuit, en 2003, surviennent les Janjawids. La milice violente et massacre hommes, femmes et enfants.
Pour Omanda et son ami Jassim, qui ont réussi à s’échapper, c’est le début d’un long exil qui les mènera au Tchad, puis en Libye, en empruntant des chemins toujours plus dangereux.
La maison d'édition :
Les Éditions du Jasmin sont un éditeur indépendant qui fête ses 20 ans en 2017. Sa ligne éditoriale privilégie la découverte, le savoir et le multiculturel. Les Éditions du Jasmin publient des livres destinés à la jeunesse (de la petite enfance aux adolescents) et aux adultes. En jeunesse, les genres…
Texte indispensable pour qui est sensible à la problématique fort préoccupante des réfugiés, et des enfants en particulier, chassés de leur pays d’origine par la guerre, la violence et la famine. L’auteur, globetrotter confirmé, s’intéresse dans ce récit au parcours de deux très jeunes garçons soudanais contraints de fuir le Darfour pour échapper à une mort certaine. Il nous livre une description on ne peut plus réaliste et cruelle des camps dressés au Tchad et en Lybie pour ces populations exilées et en grande souffrance. Ecriture fluide et facile d’approche.
Ce livre raconte l’histoire d’Omanda, un jeune garçon du Soudan contraint de fuir son village après une attaque des Janjawids. Il part avec son ami Jassim, et ensemble, ils traversent plusieurs pays en essayant de survivre. Ce récit permet de mieux comprendre le conflit qui ravage le Soudan, une guerre très peu médiatisé. Le style du livre est simple et accessible, ce qui rend la lecture fluide mais le rythme est parfois un peu lente. J’ai bien aimé ce roman, même si j’ai été un déçu par la fin, qui nous laisse sans véritable conclusion.
Le roman est intéressant bien que parfois un peu lent. L’histoire reste assez prenante et nous fait sentir de la compassion pour les réfugiés en particuliers les enfants privés de leurs familles et livrés à eux même dans un contexte d’atrocités. Certains passages sont un peu décevants tandis que d’autres sont moins prenants.