Les béliers (2025)

BOURAS Ahmed Fouad

Ouahab a grandi en France. À la demande de son père, il se rend en Algérie où il a tout à découvrir. Son demi-frère, Abderrahmane, berger aux fréquentations douteuses, ne voit pas son arrivée d’un bon œil. Rahma, sa demi-sœur à la lame affûtée, véritable ciment de la famille, est partagée entre la raison, l’amour et la liberté. Le père, ombrageux et déjanté, surveille la fratrie. Il y a aussi les bêtes, véritables personnages qui non seulement se battent, mais entraînent les hommes dans leurs combats. Cette histoire familiale, habilement construite, nous emmène dans l’Algérie des années 2000, celle de la ville autant que celle de la ruralité, avec les ranchs familiaux et les road trips de l’autre côté de la frontière. Grâce à un humour décapant et à une écriture enlevée, flamboyante et maîtrisée, l’auteur aborde avec une aisance remarquable des thèmes lourds de sens, tels que la relation avec le père et les liens du sang, le rôle des femmes et les moyens de leur émancipation ailleurs qu’en Occident, les relations entre homme et animal, les espoirs perdus et le sentiment amoureux.

A propos de l'auteur :

BOURAS Ahmed Fouad :

Né à Alger, Ahmed Fouad Bouras est chirurgien des hôpitaux. Il vit des deux côtés de la Méditerranée. Les béliers est son premier roman.

La maison d'édition :

Editions Emmanuelle Collas :

Structure littéraire indépendante, la maison est dirigée par Emmanuelle Collas qui, avec Galaade de 2005 à 2017 puis, à partir de 2017, avec les éditions qui portent son nom, a choisi de défendre une ligne forte et cohérente en littérature française, francophone et étrangère.L’année 2020 a marqué un tournant avec…

3|5
1 avis
1 Commentaires
Laisser un commentaire

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

  • Isalit
    27 octobre 2025

    C’est un bon roman, surtout pour sa construction parcellaire originale et particulièrement efficace. L’action se déroule en Algérie dans les années 2000, dans une famille déstructurée car le père a eu successivement cinq femmes et un enfant à chaque fois. Ils vivent tous de l’élevage de moutons et des combats de béliers, plus ou moins illégaux en pays musulman, censés rapporter plus d’argent. Tout se complique lorsque l’un des frères se lance dans le trafic d’héroïne en utilisant un bélier comme mule pour vendre la drogue en Tunisie. C’est très souvent cocasse et l’auteur a l’art du comique de situation. Mais il aurait vraiment gagné à faire plus court et ramassé.