Fanny, die »Königin«, ist eine vom Schicksal immer wieder hart getroffene Frau, die ihren Lebensabend alleine verbringt und über alles Vergangene schweigt.
Auch das Tagebuch auf ihrem Nachtkästchen, ein Geschenk ihrer Enkelin, lässt Fanny unberührt liegen, statt es Seite für Seite mit den Tragödien des Erlebten zu füllen. Doch in Tagträumen und schlaflosen Nächten kann sie sich der Erinnerungen nicht erwehren, und so zieht ihr ganzes Leben in aufwühlenden Bildern an ihr vorbei: Wir begleiten Fanny durch alle Lebensphasen, beginnend mit der Kindheit auf dem elterlichen Hof in den 1930er-Jahren bis nahe an ihren Tod.
Verdichtet, klar und in ergreifenden Momentaufnahmen erzählen diese Erinnerungsfragmente, wie Fanny zu einer unnahbaren und stolzen Frau geworden ist. Es ist eine von großer Menschenkenntnis und hoher Sensibilität durchdrungene Figurenzeichnung, die das bemerkenswerte literarische Können einer jungen Autorin zeigt.
Laura Freudenthaler beeindruckt mit einem feinsinnigen Gespür für Stimmungen und Emotionen. Ihre sorgsam ausgewählte Sprache und Erzählweise schafft eine verblüffende Verbindung aus Wahrnehmung, Erinnerung und Wieder-Erleben.
La maison d'édition :
Droschl widmet sich ausschließlich und kontinuierlich der Gegenwartsliteratur, nicht nur der deutschsprachigen, sondern auch einzelnen markanten Autoren aus unterschiedlichen Sprachräumen. Schon sehr früh war es klar, dass von den vielen Schreibweisen besonders die Tradition der Aufsässigen, der formalen Erneuerer und Traditionsbrecher einen Publikationsort bei Droschl finden würde. Die ersten Titel…
Nancy Ch.D. Die « Königin » Fanny schweigt, schreibt nicht in das Notizbuch, das ihr ihre Enkelin Hannah geschenkt hat, aber Laura Freundenthaler erzählt von Fannys Leben, das hart von vielen Schicksalsschlägen getroffen wurde. Alle Männer um sie sterben ihr weg, trotzdem versucht sie aufrecht zu bleiben, wie sie es von ihrem Vater gelernt hat. Nun lebt sie allein zuhause, ihre Enkelin besucht sie jedes zweite Wochenende aber sie weiß und spürt in ihrem Körper, dass der « Gevatter Tod » auf sie wartet. Es ist in meinen Augen ein wunderschönes Buch. Die Geschichte ist unspektakulär und wird unspektakulär erzählt. Die Sprache fließt, liest sich ohne Mühe, bringt uns der Gestalt Fanny nahe. Eine sehr melancholische Stimmung verbreitet sich durch das ganze Buch, weit von allen Moden. Diese schöne, einfache Erzählung hat mich tief gerührt und sogar verzaubert.
Le minimalisme semble être une tendance forte dans ces nouveaux romans, surtout sous des plumes féminines. Celui-ci étonne par l’intérêt paradoxal que suscite son écriture et son sujet : le narrateur faire revivre sa vie à une paysanne d’un village (autrichien ?) qui est appelé „Königin“ surtout par antiphrase (mais elle s’appelle Stéphanie, tout de même), mais aussi parce qu’elle connut comme une heure de gloire dans sa vie alors qu’elle vivait aux côtés d’un maître d’école. Un microcosme auquel correspond un rapport souvent presque autistique à la réalité. L’Histoire, évoquée par les termes de „guerre“, de „parti“, est très loin, même si la mort du frère témoigne de sa réalité. Tous les événements un peu conséquents ne sont évoqués que de manière périphérique. De même le passage par la „capitale“, puis par la „petite ville“, ne changera guère le mode de perception du monde et de soi. Le texte est fait de micro-chapitres reliés entre eux de manière assez libre et imprévisible. La „reine“ se renferme en elle-même de plus en plus, la présence du temps qui passe, du malheur, de la mort qui rôde (évocation du Gevatter Tod) se fait de plus en plus pesante, une chape de mélancolie recouvre un quotidien qui pourtant pourrait voir éclore du nouveau, de même que l’écriture laisse paraître des éclairs au milieu de la grisaille. On s’étonne qu’une auteure encore très jeune puisse écrire par ex. : Das Leben bestand daraus, dass man immer mehr Tote ansammelte, bis man ihr Gewicht nicht mehr tragen konnte.“ (p. 188) On se demande un peu pourquoi on aime, mais on aime.
Je partage tout à fait l'analyse et l'avis de JCHM
Un très beau portrait de femme. L’auteur raconte avec une grande justesse et précision dans l’analyse des sentiments l’histoire d’une femme qui s’est progressivement murée dans le silence et la solitude après avoir affronté des deuils successifs et qui attend la mort.
Une bonne lecture qui surprend, surtout au début, par son intemporalité : on est frappé par la permanence des mœurs et de la vie rurale ou de la province profonde. S’il n’y avait quelques allusions à la modernité (auto, TV, machine à laver), on pourrait se croire dans un roman de Rosegger ! Le personnage principal, Fanny, est étrange et attachant cependant. On sent que les conditions de vie familiale et les drames – mort du frère à la guerre et du mari – l’ont marquée, mais son psychisme n’est pas banal : une sorte de détachement ou d’éloignement du monde exptérieur et des contacts avec les autres caractérisent cette enfant, puis cette femme. Est-ce orgueil, est-ce froideur affective avec une tendance légère à l’autisme ? Peut-être tout cela mélangé. La séduction qu’elle exerce sur les hommes ne débouche sur rien, sauf peut-être dans sa vie conjugale. En moins dramatique, ce personnage a évoqué pour moi l’Étranger de Camus. — La langue est agréablement autrichienne sans excès de provincialisme et le découpage de la trame romanesque en « moments », en instantanés, plutôt qu’en chapitres, se prête bien à la naturedense et repliée sur soi de la protagoniste. Les personnages secondaires échappent nettement à la banalité.
Bezauberndes, stilles Buch. Schlichte, lakonische, manchmal auch poetische Sprache. Lebensgeschichte einer starken Frau, die sich als schwach empfindet. In kurzen prägnanten Szenen wechselt die Autorin von der Gegenwart in die Vergangenheit und zurück. Gefällt vielen sehr gut. Aber einige finden den Roman etwas langweilig und empfanden ihn als Ergebnis einer „Schreibübung“.