Victor a 17 ans. Toute sa vie, il a vécu dans la terreur et la tyrannie de son père, un écrivain raté obsédé par ses écrits. Avec fureur, celui-ci a étendu sa toile et l’a progressivement coupé, ainsi que sa mère, Alice, du monde : plus de relations sociales, plus d’école, plus rien. Alice, au bout, impuissante, ne voit pas comment les extraire de son emprise. Un jour, elle se suicide.
Pour échapper à ce quotidien d’une violence extrême, Victor fugue. Sans argent, sans liens, sans but, il court dans Paris. Ses seules les échappatoires : la fuite, la rage et la violence dans l’effort. Pendant cette course folle, vitale, désespérée, il va faire des rencontres, et notamment celle, déterminante, de Rachid, un jeune skateur. Avec lui il va se perd re dans les nuits de la ville, s’abandonner à la pente ; ils divalent des rues entières sans s’arrêter, s’offrant à chaque carrefour au danger. Pendant cette course éperdue, des éléments de son passe vont ressurgir, un passé largement oblitéré où tout est ù reconstruire. Aux côtés de ce skateur à l’allure fantomatique, Victor met son corps à rude épreuve, prend des risques inconsidérés, lutte pour se réapproprier sa vie, et ses souvenirs.
Un rythme externe, une écriture hachée, viscérale. Des les premières lignes, le lecteur se sent physiquement impliqué dans l’histoire, il éprouve toutes les sensations extrêmes que vit le narrateur, et respire littéralement avec lui.
Avec une grande maîtrise, sans pathos, sans psychologie, l’auteur insuffle à son texte une force bouleversante, nous livre un lire à couper le souffle, un récit à nul autre pareil.
La maison d'édition :
Les Éditions Noir sur Blanc sont nées en 1987, à Montricher, en Suisse, à l’initiative de Vera et Jan Michalski, couple aux origines suisses, polonaises, russes et autrichiennes. Leur ambition de l’époque : créer des passerelles entre les cultures et les peuples de l’Europe de part et d’autre du rideau…
Waouh , un choc que ce roman écrit tout en force !
Victor court à perdre haleine dans Paris pour s’éloigner de son père et de sa vie compliquée, c’est peu dire. Je ne sais pas trop que penser de ce roman : d’une part j’ai apprécié l’effort littéraire et d’autre part je n’ai pas vraiment tout saisi, je l'avoue. Par exemple je n’ai pas bien compris – et je le regrette - ce qu’il s'est passé quand il est retourné chez son père avec Rachid. Et pourtant je pense qu’il soit décisif, mais bon. S’agissant d’une course, l’écriture y va de même : elle est saccadée, hachée, petites phrases, parfois un seul mot, elle aussi est une course effrénée. Elle est intéressante, cette écriture, mais finalement assez fatigante. L’important est que Victor a retrouvé, à la fin, un semblant de paix en lui et autour de lui. Enfin, bonne chance à Victor !
Asphalte. Le titre du livre évoque déjà le désir de suivre un chemin pour atteindre son but. Et le but du jeune garçon, Victor, est d’échapper à une famille qui l’opprime et partir à la recherche de sa propre identité. La course effrénée et risquée dans les rues de Paris comme épreuve de courage, ou encore comme rite initiatique. J’ai aimé ce roman et j’ai apprécié le style d’écriture qui rend très bien l’idée de la course et de l’urgence de donner un sens à sa vie. Patrizia - groupe Esprit livre - Turin Patr
Un roman dans lequel l’identification est rapide, une écriture simple qui plonge vivement le lecteur dans l’histoire. La description des lieux et des personnages nous font visualiser très facilement. Victor nous implique dans son histoire en faisant référence à chacun de ses moments passés avec sa mère pour nous expliquer son passé pourtant bien triste. Célia 2nd1
Dans ce roman on suit l'histoire de Victor. Un jeune adolescent avec une famille assez restreinte et violente de part l'absence constante de sa mère et le violence de son père. Pour échapper à ce cadre familiale l'adolescent fugue plusieurs fois pour rejoindre ses amis. Il y a une belle leçon de belles leçons de vies dans ce livre surtout dans cette phrase "Ne pense jamais à ta chute accorde ta confiance à la course. Malgré ce cadre familiale effroyable le personnage principal a de l'empathie pour les autres individus, cela peut être rare dans des familles de telles sorte. On est dans un roman très immersif ou durant 124 pages nous sommes plongé dans l'histoire de ce jeune Victor. Il y a des émotions qui se prolongent tout au long du livre avec une fin particulièrement émouvante. Alexandre Rolland 206
Ce roman parle de Victor, un adolescent maltraité par son père.Il fugue pour fuir son père et oublier ses problèmes. Au cours de ce roman il va faire des rencontres, qui vont l'aider à oublier ses problèmes. L'écriture est rythmée ce qui permet de bien accrocher au roman. Il se lit assez facilement et rapidement. Nous vous le conseillons vivement. Elise Andries et Ambre Moreau 201
Asphalte est un roman qui nous fait comprendre qu'on peut transformer en positif des pensées ou des vécu négatif. Dans ce livre l'adolescent utilise ses sentiments et sa vie négatif pour courir dans les rue de Paris jusqu'à libérer la haine qu'il a dans son cœur et dans sa tête.