Un amour étudiant, fêtes et défaite.
Victor aime l’architecture du Nord, la dureté de ses briques rouges, la froideur de son ciel gris, la frénésie de ses fêtes. Par-dessus tout, il aime la liberté que lui offrent les rues lilloises lorsqu’il y déambule tard la nuit, tôt le matin.
Il oscille entre les amis et les études, jusqu’à sa rencontre avec Fleure. Rien ne les prédestine à s’entendre. Là où elle apprécie la quiétude, il cherche le tapage des discussions enflammées. Mais, à travers elle, Victor croit percevoir l’émergence de la passion – et peut-être l’illusion d’un apaisement.
Dans ce premier roman troublant de véracité, la débâcle de l’amour et la naissance de la violence se passent le relais, portées par une langue musicale.