Le Presbytère (2017)

Ariane MONNIER

Au début des années 1970, Balthazar Béranger s’installe avec sa jeune épouse, Sonia, dans une maison à la sortie d’un village. C’est un ancien presbytère, légèrement en retrait par rapport à la route, dont les belles fenêtres sont en partie cachées par un grand tilleul.
Balthazar est un jeune médecin qui entend faire de ses enfants des êtres véritables. Maintenus à l’écart d’un monde jugé néfaste pour leur développement et leur imagination, ces derniers sont initiés à la musique et à la morale pendant que leur mère ne résiste ni à la violence ni à la séduction de son mari.
Pantins impuissants soumis aux coups de leur père et à des exigences de plus en plus humiliantes, ils apprennent à se taire.
Le premier roman d’Ariane Monnier décrit une maison dont les pièces sont progressivement transformées en scène de spectacles cruels, où les portes entrouvertes laissent entendre, en sourdine, de terribles chuchotements.

  • - Année de publication : 2017
  • - Pages : 267
  • - Éditeur : JC Lattès
  • - Langue : Français

A propos de l'auteur :

Ariane MONNIER :

Ariane Monnier est docteure en anthropologie. Elle est l’auteur d’un essai (Les procès Colonna, Chaïb, Bissonnet. Anthropologie de trois affaires judiciaires, Éditions du Bord de l’Eau). Le presbytère est son premier roman.

La maison d'édition :

JC Lattès :

Les Éditions JC Lattès, fondées en 1968, sont ouvertes sur tous les domaines de la curiosité contemporaine et s'illustrent par de nombreux succès avec leurs auteurs tels que Serge Bramly, Marc Dugain, Delphine de Vigan, Grégoire Delacourt, Muhammad Yunus mais aussi des auteurs internationaux comme Stephenie Meyer ou Dan Brown.

4|5
2 avis
2 Commentaires
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  • D.ma
    15 novembre 2017

    Une famille bien comme il faut s’installe dans un lieu charmant ,un peu hors du temps, le presbytère. La mère est un peu étrange ,le père de plus en plus rigide ... le lecteur s’enfonce dans cet univers de plus en plus glauque ... on assistera à un procès où tout s’éclaircira. Une plongée dans les meandres de la perversion portée par une langue affûtée .

  • mhelen
    2 février 2018

    Une écriture puissante qui fait percevoir que quelque chose ne va pas dès le début de l'histoire qui semble celle de la famille idéale et modèle, puis fait monter la tension par petites touches, et à l'aide d'images comme celle de l'eau.....un thriller familial et une réflexion sur l'enfance maltraitée et sur ce qu'il faut peut-être chercher à voir au-delà des apparences.