Le courage qu’il faut aux rivières (2017)

Emmanuelle Favier

Elles ont fait le serment de renoncer à leur condition de femme. En contrepartie, elles ont acquis les droits que la tradition réserve depuis toujours aux hommes : travailler, posséder, décider. Manushe est l’une de ces « vierges jurées» : dans le village des Balkans où elle vit, elle est respectée par toute la communauté. Mais l’arrivée d’Adrian, un être au passé énigmatique et au regard fascinant, va brutalement la rappeler à sa féminité.

Un premier roman sur la construction culturelle des êtres et l’oppression des communautés traditionnelles envers les femmes. Un questionnement sur la liberté des désirs et des comportements. Baignant dans un climat aussi concret que poétique, ce premier roman envoûtant et singulier d’Emmanuelle Favier a la force du mythe et l’impalpable ambiguïté du réel.

  • - Année de publication : 2017
  • - Pages : 224
  • - Éditeur : Albin Michel
  • - Langue : Français

A propos de l'auteur :

Emmanuelle Favier :

Emmanuelle Favier est née en 1980. Elle a publié un recueil de nouvelles (Confession des genres, éditions Luce Wilquin, 2012), plusieurs recueils de poèmes et trois pièces de théâtre.

La maison d'édition :

Albin Michel :

Fondées en 1900, les éditions Albin Michel portent toujours le nom de leur fondateur dont Francis Esménard, l’actuel président-directeur général, est le descendant. Depuis plus de cent ans, cette grande maison d’édition indépendante a contribué avec succès à faire connaître ou reconnaître de nombreux écrivains.

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2 avis
4 Commentaires
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  • Guérin
    2 janvier 2018

    Un véritable coup de coeur que ce premier roman ! Un sujet que je ne connaissais pas, une épopée qui nous emporte on ne sait où, on ne sait quand, mais qui nous parle d'aujourd'hui. Le courage des femmes magnifiquement mis en lumière ! Bravo. É. GUERIN Lycée La Ramée (02100)

  • Colette
    27 janvier 2018

    Ce roman, écrit dans un vocabulaire recherché, est paré d’une atmosphère à la fois poétique et concrète. Le sujet incite à se situer dans une certaine ambiguïté, une forme de mystère, défi que Mme Favier réussit parfaitement. Une bien belle histoire qui fait réfléchir sur l'identité

  • mhelen
    2 février 2018

    une atmosphère particulière, entre imaginaire et fantastique, le thème de l'identité traité de façon originale l'écriture est recherchée, aboutie

  • Paola - Groupe Esprit Livre - Turin
    19 avril 2018

    Auteur du commentaire: Fabrizio di Majo (Esprit Livre - Turin) L’anthropologie culturelle – Claude Lévi-Strauss au premier rang – nous a appris que chaque communauté a son organisation sociale, ses règles de vie, qui peuvent différer énormément les unes des autres, et qu’il faut être très prudents à les juger plus ou moins convenables par rapport à celles d’une autre société. L’intérêt de ce roman consiste justement en nous faire connaître – avec un style sobre et parfaitement convenant au sujet – les règles de vie d’une communauté qui habite les montagnes de l’Albanie. Un monde archaïque très différent du nôtre, qui nous fait plutôt horreur, mais dans lequel sont profondément enracinés des valeurs – telles la solidarité et l’hospitalité – qui sont nées, peut-être, comme protection des communautés de la domination ottomane. Sauf quelques petites incongruités de la trame, c’est une histoire très intéressante et très bien écrite.