La vie consommée (2021)

Droga Lucie

Portrait de groupe d’une jeunesse sans qualité, désœuvrée, navrante et tellement attachante. Plus vraiment étudiante, pas encore tout à fait dans la vie active, Suzanne travaille comme extra dans un bar à Paris et passe le reste de son temps à boire pour tromper l’ennui parmi des habitués de comptoir. Directe et provocante, Suzanne se perd dans les amours d’un soir et la tendresse éphémère, histoire de se fuir un instant, comme nombre de ses amis, tous un peu égarés et désœuvrés. Contre toute attente, quand elle rencontre Victor, c’est l’amour fou. Mais il la quitte brutalement et disparaît. Pour Suzanne, c’est la chute dans l’abîme mais aussi dans l’obsession. Elle part à sa recherche dans Paris, une quête en forme d’épopée qui va lui permettre de donner un but à une existence a priori vidée de son sens.

  • - Année de publication : 2021
  • - Pages : 250
  • - Éditeur : Denoël
  • - Langue : Français

A propos de l'auteur :

Lucie Droga (c) Astrid di Crollalanza Droga Lucie :

Née en 1990 à Paris, Lucie Droga a été pendant cinq ans musicienne dans différentes formations et accompagne encore des groupes sur scène. Après un passage dans la restauration, elle est désormais libraire.

Crédit photo : Astrid di Crollalanza

La maison d'édition :

Denoël :

Depuis 1930 Denoël, maison d'édition au passé prestigieux, s'est ouvert à de nombreux domaines littéraires et à des auteurs du monde entier. À travers ses différentes collections, la maison publie une soixantaine de titres par an. En fiction française, Denoël joue depuis toujours un rôle de découvreur, aussi bien dans…

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3 avis
5 Commentaires
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  • isa73
    29 septembre 2021

    On suit le quotidien de Suzanne qui semble désabusée par la vie, elle espère rencontrer l’amour de sa vie sans trop y croire… Aussi elle cache son ennui, son mal être en consommant de l’alcool ++ tout en ayant conscience par moment qu’elle se détruit. C’est une errance à travers les bars, les rencontres d’une nuit, celle qui dure plus et qui finisse par faire trop mal… Si on veut s’imprégner de cette jeunesse désœuvrée, de ce mal être, de ces soirées alcoolisées…c’est réussi et c’est bien retranscrit mais pour ma part faut-il pour autant en faire un roman ?

  • Marie.H
    23 novembre 2021

    C'est un petit roman, très facile à lire, pas désagréable mais pas exaltant non plus... L'auteur a bien su retranscrire le quotidien platonique et solitaire d'une personne en errance dans sa vie, qui noie ses problèmes dans l'alcool . A travers les lignes, on voit la lenteur des journées, la perdition de l’esprit et l’absence de l'avenir. Je n'ai pas vraiment accroché mais ce livre traite un sujet intéressant qui pourrait plaire à certain... Marie 205 LA

  • adele.ricard
    23 novembre 2021

    Suzanne est une trentenaire dont le quotidien est marqué par l'alcool, les amitiés et les amourettes d'un soir. Je n'ai pas fini le livre, je suis arrivée à la quatre-vingtième page quand j'ai décidé de ne pas le terminer. En effet, la façon dont Suzanne voit la vie ne m'a pas plu, sa vision du monde est négative, elle critique ceux qui font "leur jogging" ou autre activité qui paraît saine à première vue. Pour conclure, j'affirmerais que le livre est très bien écrit mais que, pour ma part, en n'ayant pas fini le livre, je constate une certaine répétition et une certaine lenteur dans la manière dont l'histoire se déroule. Adèle Ricard, classe 206 du Lycée Louis Armand.

  • 35332
    2 décembre 2021

    Même si l'écriture et le style m'ont paru corrects je n'ai pas vu l'intérêt d'écrire un roman sur le sujet. Je me suis forcée à le lire jusqu'à la dernière page dans l'espoir que quelque chose finisse par se passer...

  • lena.lisko
    7 décembre 2021

    C’est un roman intéressant à lire, il raconte la routine de vie d’une femme qui a entre 30 et 40 ans. Elle travaille la journée dans un bar et sort tout les soirs avec sa meilleure amie pour boire et oublier les soucis de la vie. Il y a du mal-être dans cette femme qui lors de ses soirées alcoolisées se retrouve au plus mal. J’ai aimé lire ce livre mais cette histoire ne mérite peut être pas d’en faire un roman même s’il nous permet de se mettre à la place d’une personne souffrante et alcoolisée. Léna Lycée Louis Armand classe 205 Élouan