La première Nuit (2018)

Loustalot Ghislain

À quarante-cinq ans, Milan est toujours séduisant mais aussi alcoolique, taiseux et destructeur. Son ex-femme a obtenu la garde de leurs trois enfants et sa compagne, Catherine, vient de le quitter.
En ce dimanche soir de découragement dans son appartement blanc immaculé, deux visites surprises vont rebattre les cartes : celle de Théo, son fils, et d’Émilien, son père, tous les deux à la recherche d’un refuge pour la nuit.
La réunion familiale prend alors des allures de poker menteur où se posent les questions dont on craint les réponses, où chacun règle ses comptes et où trois générations d’hommes vont s’affronter, se détruire, et peut-être se sauver.
Une nuit d’alcool, de violences et de larmes, de secrets gardés, d’humour noir et de rancœurs crachées au visage.

  • - Année de publication : 2018
  • - Pages : 250
  • - Éditeur : JC Lattès
  • - Langue : Français

A propos de l'auteur :

Loustalot Ghislain :

Ghislain Loustalot, 58 ans, a été rédacteur en chef à VSD puis directeur de la rédaction des magazines Dépêche Mode et Première. Il est actuellement grand reporter à Paris Match. Auteur de Mon grand-père a fait l’Amérique aux éditions Lattès (1994), La première nuit est son premier roman.

La maison d'édition :

JC Lattès :

Les Éditions JC Lattès, fondées en 1968, sont ouvertes sur tous les domaines de la curiosité contemporaine et s'illustrent par de nombreux succès avec leurs auteurs tels que Serge Bramly, Marc Dugain, Delphine de Vigan, Grégoire Delacourt, Muhammad Yunus mais aussi des auteurs internationaux comme Stephenie Meyer ou Dan Brown.

4|5
3 avis
5 Commentaires
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  • Aline
    23 novembre 2018

    L’alcool va délier les langues durant ces 12 heures environ d’un huis clos à la fois tendre et violent. Trois hommes, trois générations, papy papa fiston, une même famille bien entendu et aussi bien entendu la même p...d’histoire et les secrets du même genre, qu’on se refile de génération en génération. Avec en prime, bien sûr, l’espérance qu’on va faire mieux et surtout, que la jeunesse ne saura pas !!! En pleins rêves !!! On ne transmet que ce que l’on sait. Un jour, il en faut une, ou un, plus courageux ou plus conscient que les autres pour dire STOOOOOOOP. Soit on arrête la chaîne et on ne se reproduit pas, soit on balance tout. Soit prêt à entendre qui peut. Je recommande +++++++

  • Paola - Groupe Esprit Livre - Turin
    2 janvier 2019

    Trois hommes : le grand-père, le père et le petit-fils, cloîtrés dans le studio du père un dimanche soir, à boire et parler, enfin. Car ils en avaient très lourd sur le cœur et il fallait que cela sorte, tôt ou tard. Après une nuit tourmentée, une tentative de suicide, une visite aux urgences, un appel au SAMU, tant de paroles et beaucoup beaucoup d’alcool…ils se quittent le matin apaisés. Un huis-clos viril, où les personnages sont très bien brossés, chacun avec ses blessures, ses faiblesses, ses peurs. Mais aussi avec tant de tendresse inavouée, qui n’attendait que d’éclater au grand jour. Un très bon roman, insolite (un peu redondant, peut-être, dans certains passages) qui ouvre une fenêtre sur le mystérieux territoire des rapports entre un père et un fils, dans toutes ses nuances, ses non-dits et ses pudeurs, à tout âge.

  • ritasola
    4 février 2019

    Le roman "La première nuit" est écrit d'une main savante qui sait tenir l'attention du lecteur à travers un choix de personnages peu habituel: trois hommes, un grand-père, qui l'a été toujours trop peu, un père, qui veut assumer son role, et un fils, doué, sensible, en difficulté. L'alcool coule un peu trop, mais l'histoire s'écoule très bien avec une remarcable unité de lieu, de temps et d'action, il pourrait y avoir une tragédie, elle est là en toile de fond. Pour le moment il y a une grosse envie d'estomper la haine et la rage avec le dialogue et la comunication de l'amour. Belle histoire qui tourne autour de la question: " Etre un homme alors? ça veut dire quoi?" Rita Esprit livre Turin

  • Patrizia
    5 février 2019

    Une fenêtre ouverte sur un univers intime au masculin. J’ai toujours considéré un privilège des femmes transmettre aux générations suivantes les histoires familiales et les contes du pays. Beaucoup de romans ont été écrits pour laisser trace des histoires collectives ou personnelles et dans ma mémoire j’ en garde surtout une lecture au féminin. De la même façon ce sont les femmes qui partagent les chagrins et les douleurs de la vie. Les hommes choisissent bien souvent un chemin plus solitaire, quelque fois en compagnie d’une bouteille. Effectivement beaucoup de verres ont été vidés pendant cette « Première nuit », moi aussi J’en suis sortie un peu ivre, ça a été vraiment très difficile pour ces trois hommes faire sortir les petits mots « je t’aime ». Finalement je dois dire que ce récit m’a montré « l’autre côté de la lune », les sentiments et les chagrins déclinés au masculin. Belle écriture. Patrizia groupe esprit livre-Torino

  • Giuseppa Maria
    9 février 2019

    La Première nuit de Ghislain Loustalot C’est une émotion de lire, des fois cela arrive, le premier roman de Ghislain Loustalot. Récit tout au masculin, de Milan et son fils Théo et du père de Milan, Emilien. Comme un scénario d’une pièce théatrale, le récit se déroule dans une seule nuit. Les trois personnages se retrouvent un soir, sans l’avoir prévu, dans l’appartement de Milan. Trois génération d’une même famille, pour la prémière fois, s’affrontent et se confrontent, dans un espace réduit d’un petit studio. Au fur et à mésure la violence et les ressentiments explosent entre eux, mais l’ écriture sensible de l’auteur sait se pencher aussi aux silences et aux regards des fois tendres et furtifs ou complices et affectueux que les trois personnages s’echangeront vers la fin du roman. C’est vraiment le hasard qui a fait réunir les trois personnages du récit ? Il y a dans le roman une sorte d’animisme, un besoin d’un retour aux origines des rapports avec la nature mais aussi au sens de la transmission des valeurs qui caractérisent notre humanité, au sens de la procréation en tant que trasmission de ces valeurs d’une génération à l’autre du genre humain. L’auteur affronte ici la question du rôle, dans la vie des hommes, de la paternité que dans le roman touche parfois à la psycologie et à la découverte du non-dit dans un huit-clos familial. L’abandon qui a signé les vies des personnages du roman se dissoudra enfin quand les liens de l’amour filial s’ entrelaceront, dans une nuit qui marquera la fin et le commencement d’une autre vie, pour les trois hommes desormais reconciliés avec soi-même et le monde.