Boîtes d’allumettes (2020)

Chumova Martina

Montréal, l’hiver, des boîtes : après s’être séparée du père de son enfant, une femme cherche un appartement. Au fil de ses démarches, des images refont surface, sédiments d’années passées entre ici et là-bas. Désireuse de raconter sa vie à l’homme qu’elle aime, la narratrice revisite les chemins de son enfance, et ce qui subsiste en elle d’anecdotes familiales effilochées par le temps.
Elles composeront une histoire de frontières, de liens qui ne veulent pas se dénouer, d’avions et de petits fruits. Illustré de photographies documentaires, Boîtes d’allumettes capte une expérience d’immigration, marquée par l’empreinte d’un pays qui n’existe plus : la Tchécoslovaquie.

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  • - Année de publication : 2020
  • - Pages : 136
  • - Éditeur : Le Cheval d'août
  • - Langue : Français

A propos de l'auteur :

Chumova Martina :

Née à Prague en 1984, Martina Chumova arrive au Québec à la fin des années 1980. Après avoir brièvement étudié en anthropologie, elle se dirige en études allemandes. Elle prépare une thèse en histoire, qui s’intéresse à la mise en récit du corps et des émotions dans des correspondances bourgeoises du dix-huitième siècle. Elle vit à Montréal, où elle a publié des nouvelles en revues et travaille comme éditrice.

La maison d'édition :

Le Cheval d'août :

Le Cheval d’août éditeur est dirigé par Geneviève Thibault, fondatrice et ex-éditrice de La Mèche. En 2014, elle crée sa propre structure et s’entoure d’une équipe de grande allure, avec Daniel Canty à la direction artistique, Xavier Coulombe-Murray au design, et Maxime Raymond Bock à la révision.

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4 avis
4 Commentaires
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  • Dima
    21 janvier 2021

    Un alternance de souvenirs et de présent d’une narratrice qui cherche à renouer les fils d’un exil au Québec, à Montréal en provenance de Prague. Aucun pathos, la fuite des parents via la Yougoslavie pour atteindre l’Autriche avant l’envol . Un texte auto fictif puisque roman mais qui est très proche je pense du réel . Ces petits textes morcelles constituent des allumettes bien rangées dans leur boîte ,côté à côte . Il y a de beaux moments de réflexion .

  • cchristine
    21 janvier 2021

    Dans un style mélancolique et poétique, une jeune femme écrit parce que son compagnon ne l'écoute pas. Elle veut parler d'amour, d'art, de folie, d'exil, de printemps, sujets qu'il trouve éculés. Et qui font toute la matière de se livre fort bien écrit et très bien mis en page en courts chapitres agrémentés de photographies

  • CharlElie
    28 janvier 2021

    Très confus, tout ça. je ne parviens pas à discerner le sens de cet ouvrage, qui distille les souvenirs d'une jeune femme, fille d'émigrés Tchèques au Canada. J'ai eu l'impression que la narration ne décollait qu'à la p 63, et j'ai eu du mal à adhérer jusque là, même si certains passages évoquant la langue m'ont fait penser au premier roman d'Alexandre Civico (La terre sous les ongles). J'attendais peut-être plus de la relation du passage à l'Ouest de ses parents...

  • christian legrand
    29 janvier 2021

    Roman autobiographique qui se déroule sur une période de 30 ans. L’auteure, tchèque, quitte son pays à 3 ans avec ses parents et son petit frère. Après un passage en Autriche, ils sont accueillis à Montréal. Cette anamnèse familiale faite de petites touches en chapitres courts, plaisants n’est malheureusement qu’un premier jet, le travail littéraire n’est pas abouti. (Note : 2,5)