Noms fictifs (2017)

Sylvestre Olivier

Après dix années passées dans l’antre de la bête, un intervenant nous ouvre la porte de son centre de répit pour toxicomanes, avec sa sonnette stridente et sa vitre pare-balles, sa lasagne, ses larmes et ses espoirs fous, malgré tout. Au contact de multiples vies marquées par la rue, la consommation, l’abandon, Olivier nous entraîne dans leur univers déconstruit. Chronique fabriquée, mémoires imaginaires, impossibles chevauchées dans les rues de Montréal, ces récits sont ceux d’un intervenant à tout jamais transformé par les moments surréalistes qu’il a partagés avec ces êtres plus grands que nature, pendant un petit vingt-quatre-quarante-huit heures. Et de toutes les fois où il a reconnu une part de lui-même en eux.

 

crédit photo : Patrick Palmer

  • - Année de publication : 2017
  • - Pages : 314
  • - Éditeur : Hamac
  • - Langue : Français

A propos de l'auteur :

Sylvestre Olivier :

Olivier Sylvestre est né à Laval en 1982. Il est détenteur d’un baccalauréat en criminologie et d’un diplôme d’écriture dramatique de l’École nationale de théâtre du Canada. Auteur et traducteur, sa première pièce, La beauté du monde, a gagné le prix Gratien-Gélinas et a été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général. Il oeuvre comme intervenant en dépendance à Montréal depuis 2006. En 2015, il a fondé la compagnie Le Dôme – créations théâtrales avec l’auteure Nathalie Boisvert et le metteur en scène Frédéric Sasseville-Painchaud.

La maison d'édition :

Hamac :

Entièrement consacrée à la fiction du Québec et d'ailleurs, la collection Hamac propose, le temps d'un livre, de se balancer au rythme de pages qui touchent autant qu'elles instruisent. Les romans et recueils de nouvelles qu'elle donne à découvrir sont des objets de culture, parfois fenêtres ouvertes sur un monde…

4|5
1 avis
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  • Jacques
    1 décembre 2018

    Un coup de cœur pour ces portraits touchants de marginaux qui sont habituellement si loin de nos préoccupations. La mise en pages, les trois polices de caractères et les expressions québecoises donnent de la vie et une belle musicalité au récit. Un très beau moment: l'expression de la peur du narrateur.