En attendant Bojangles (2016)

Bourdeaut Olivier

Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n’y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.Celle qui donne le ton, qui mène le bal, c’est la mère, feu follet imprévisible et extravagant. C’est elle qui a adopté le quatrième membre de la famille, Mademoiselle Superfétatoire, un grand oiseau exotique qui déambule dans l’appartement. C’est elle qui n’a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l’inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.L’amour fou n’a jamais si bien porté son nom

  • - Année de publication : 2016
  • - Pages : 158
  • - Éditeur : Finitude
  • - Langue : Français

A propos de l'auteur :

Bourdeaut Olivier :

Olivier Bourdeaut est né au bord de l’Océan Atlantique en 1980. L’Education Nationale, refusant de comprendre ce qu’il voulait apprendre, lui rendit très vite sa liberté. Dès lors, grâce à l’absence lumineuse de télévision chez lui, il put lire beaucoup et rêvasser énormément. Durant dix ans il travailla dans l’immobilier allant de fiascos en échecs avec un enthousiasme constant. Puis, pendant deux ans, il devint responsable d’une agence d’experts en plomb, responsable d’une assistante plus diplômée que lui et responsable de chasseurs de termites, mais les insectes achevèrent de ronger sa responsabilité. Il fut aussi ouvreur de robinets dans un hôpital, factotum dans une maison d’édition de livres scolaires – un comble – et cueilleur de fleur de sel de Guérande au Croisic, entre autres.Il a toujours voulu écrire, En attendant Bojangles en est la première preuve disponible.

La maison d'édition :

Finitude :

Les éditions Finitude ont vu le jour à Bordeaux en 2002. Un couple est aux commandes : Emmanuelle et Thierry Boizet, dont l’envie de publier est née de leur goût pour les textes vigoureux mais aussi pour le livre en tant qu’objet. Finitude publie une dizaine titres par an.

4|5
3 avis
7 Commentaires
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  • Paola - Groupe Esprit Livre - Turin
    4 décembre 2016

    Maman lui lançait : - Georges, n’oubliez pas votre bêtise, on en a toujours besoin ! et Papa lui répondait : - Ne vous en faites pas, Hortense, j’ai toujours un double sur moi ! Et voilà, le ton est donné. Car il s’agit là d’une histoire de fous, au sens propre du terme. Mais une folie légère, assumée par l’une, consciemment subie par l’autre et l’enfant au milieu, qui observe ce tourbillon qu’est l’étrange ménage de ses parents. Ils sont fous, je vous dis, mais ils sont surtout fous d’amour l’un pour l’autre. Une passion sans bornes, totale, exclusive, indéfectible. Mais quand l’extravagance insouciante bute contre les contraintes de la vie réelle, elle peut faire basculer l’esprit dans le noir, effacer toute retenue et amener au bord de la démence. Mais qu’importe, ils se sont promis éternel amour, à la vie à la mort. Ce roman loufoque et décalé est une bénédiction pour nous détourner du train-train quotidien, pour imaginer une vie parallèle, où tout est permis, où tout est folie. Ce livre, malgré le triste final – je m’y attendais un peu, d’ailleurs - est un pur bonheur et je trouve qu’il se prêterait très bien à une transposition sur écran. Ah, si l’on pouvait reconstituer le couple Dujardin - Lamy rien que pour ce film ! Il seraient parfaits. Bravo M. Bourdeaut, une vraie réussite ! Au plaisir de vous relire bientôt.

  • Martine Gibelin
    21 décembre 2016

    Déjanté, sensuel, sentimental. Un excellent roman à lire avec la chanson en fond sonore.

  • D.ma
    28 décembre 2016

    Un roman qui se laisse déguster. Je çrois que tout à ete écrit à ce sujet . ;)

  • Carla Esprit Livre - Turin
    27 janvier 2017

    FICHE CRITIQUE “ EN ATTENDANT BOJANGLES” D’OLIVIER BOURDEAUT. Comme le slow de Bojangles, à la fois triste et gai, le livre décrit, au rythme des sentiments, l’histoire d’une famille bizarre. La folie est le fil rouge de l’histoire, une folie “saine” qui m’a donné envie de rêver. Dès les premières pages, j’ai été impliquée dans cette histoire peuplée de personnages farfelus. Un premier roman réussi. Que la fête commence et que l’écriture continue

  • Giuseppa Maria
    31 janvier 2017

    En attendant Bojangles Deux points de vues différents ouvrent ce roman, celui d'un fils et de son père qui racontent une histoire drôle et dolent. Un roman en abîme d'un fils qui se souviens de son enfance et et d'un père qui raconte sa propre vie Une mélange de mélancolie et de bonheur parcours le récit qui vers la fin se transforme en tragédie. D'où le choix des mots, opposant des mots du langage soutenu et de fois vieilli aux mots d'origine familier : cette bizarre coïncidence c'est qui m'a frappé le plus quand j'ai commencé à lire ce roman est lié, cela va sans dire, à son style . La fantaisie, l'humour, le bon goût sont la chiffre du roman et pour dire cela les mots choisis ne sont jamais banals. Une histoire qui reste toujours légère jusqu'à la fin, quand la tragédie se mêle au fou rire des ses personnages . Une belle réussite pour un « cancre » de l'institution scolaire selon la définition que l'auteur donne de son expérience d'étudiant.

  • Louise
    31 janvier 2017

    Joie, amour fou, malaise... chacun s'arrange avec la réalité. Ecriture agréble

  • Paola - Groupe Esprit Livre - Turin
    9 février 2017

    Auteur du commentaire : Fabrizio - Esprit Livre - Turin Cet agréable et amusant roman est l’histoire d’une famille composée par un père, une mère et un enfant, tous les trois sympathiquement cinglés, et par Mademoiselle Superfétatoire, une grue africaine d’un mètre de hauteur, le seul membre de la famille qui a toute sa tête. Les deux époux s’aiment à la folie, mais ils aiment beaucoup aussi leur enfant. Le mari, avant de connaître sa femme, s’est enrichi, grâce aussi à la complicité d’un ami sénateur, et alors ils peuvent se permettre de vivre sans rien faire, et de passer les journées en dansant, jouant, donnant des fêtes toutes les soirs, sans s’occuper d’autre. Symbole de cette manière de vivre est le tas de courrier non ouvert qui s’entasse dans un coin du salon; un autre symbole est la chanson qui donne le titre au roman (mais sa signification m’échappe). Lentement, la sympathique extravagance de la mère se transforme en une folie intermittente, qui portera elle et son mari à la mort ; le moment qui la déchaîne est la visite d’un inspecteur des impôts, qui leur notifie n’avoir jamais payé un sous de leur dû. Le livre est très bien écrit, il est plein d’humour, d’autant plus que le narrateur est l’enfant même, qui voit l’extravagance de ses parents avec un œil très particulier. La morale de l’histoire, au contraire, ne me semble pas tout à fait humoristique. À mon avis, l’auteur a voulu nous dire que la vie est une chose sérieuse, et qui peut bien être une fête, pourvu qu’on assume toutes ses responsabilités envers les autres et envers la société. Si on ne le fait pas, la fête ne dure pas, et peut finir en tragédie.